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Pourquoi développer une culture de la coopération au sein des entreprises ?

31 janvier 2019 Repères chrétiens
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Aujourd’hui, la nécessité de la coopération est devenue une évidence. Certains auteurs comme Norbert Alter en font une condition de la survie des entreprises : Seules celles qui sauront développer la coopération au sein de leurs équipes et avec les acteurs de leur écosystème survivront.

Collaborer, une question d’efficacité pour répondre aux exigences économiques

Sans chercher à être exhaustif, la coopération est nécessaire :

  • Au quotidien pour organiser l’activité : 
    • Partager, coordonner et réguler les tâches de chacun,
    •  
    • Faire des compromis qui vont permettre à chacun d’avancer,
    •  
    • Gérer l’imprévu et la complexité.
  • Pour élaborer de nouvelles solutions en associant des compétences différentes. 
    • S’ajuster aux besoins ou aux demandes clients
    •  
    • Créer de nouvelles offres
    •  
    • Améliorer en permanence les processus de l’entreprise.
  • Pour développer la vie-même de l’entreprise : 
    • L’agilité de l’organisation dont on parle tant parce qu’elle permet à l’entreprise de s’adapter en permanence à la situation exige une très grande capacité de coopération
    •  
    • Le sens de l’activité de l’entreprise se construit dans la coopération concrète. Les réunions d’information ne permettent pas de rassembler les équipes derrière un sens réellement partagé.

Pourtant cette évidence se retrouve en contradiction avec une vision technicienne qui tend à décomposer le travail pour le rendre plus efficace et mieux le maitriser. Nous pouvons nous demander à quel point l’idéal du taylorisme est toujours bien présent dans nos têtes. Ne nous arrive-t-il pas parfois de rêver d’une production comme une succession de tâches simples rigoureusement indépendantes les unes des autres ?

La coopération est nécessaire dans l’entreprise. Elle est aussi nécessaire à l’extérieur de l’entreprise avec les fournisseurs, les sous-traitants et les partenaires. Réussir la mise en place de ces collaborations est un formidable atout qui passe par la capacité des collaborateurs des différentes entités à collaborer. A ce titre le début de l’alliance Renault-Nissan est exemplaire !

Développer une culture de la coopération

Mais l’évidence de l’utilité de la coopération ne suffit pas à la mettre en place. Parmi toutes les entreprises qui l’affichent comme une valeur combien conservent des modes de fonctionnement qui conduisent à la non-coopération ?

Les entreprises mettent en place des démarches spécifiques ou s’appuient sur des outils de partage. Mais ces approches ne renforcent durablement la coopération que dans un cadre subsidiaire. En effet, ce n’est qu’en donnant une plus grande liberté d’action aux collaborateurs qu’il leur est possible de mieux s’ajuster au travail des autres.

Pour développer la coopération il est possible de faire confiance à la bonne volonté des collaborateurs mais il est plus sûr de les organiser et de les animer. Cela commence par regarder les réunions et tous les temps d’échanges non comme du temps pris sur la production et donc plus ou moins perdu… mais comme du temps ou s’élabore le travail lui-même et où et, c’est une de ses principales valeurs, l’esprit d’équipe se développe.

La façon dont de nombreuses usines traitent ce sujet est inspirante. Elles mettent en place trois types de réunions qui couvrent les grands besoins de la communication collective :

  • Journalière ou hebdomadaire pour régler les questions opérationnelles et suivre la performance
  • Mensuelle pour échanger autour des projets et de la vie de l’entreprise
  • Trimestrielle pour donner de la perspective

Ces réunions sont des rituels c’est-à-dire qu’elles suivent chaque fois le même déroulement. Chacun sait ainsi ce qui va se passer et comment il doit y participer. Ces trois rituels donnent une ossature pour animer la coopération. S’y ajoutent, en fonction des besoins, des réunions de résolution de problème, de projet…

Source : Livret des EDC Le principe de participation

 




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