Parle-t-on de responsabilité sociale ou sociétale ?
Publié le 06/06/2017Dans l’expression RSE pour « Responsabilité sociétale des entreprises », l’accent est mis par les EDC sur la dimension sociétale, plus large que la dimension sociale de la responsabilité des entreprises ou organisation.
On peut entendre parler de responsabilité « sociale » d’une organisation ou de l’entreprise. En tant qu’entrepreneurs et dirigeants chrétiens, nous affirmons que la lettre S signifie bien « sociétale ».
La responsabilité sociétale s’applique à la mise en œuvre du développement durable, et concerne toutes les organisations et chacun d’entre nous. Elle inclut la responsabilité sociale vis-à-vis des employés et la responsabilité vis-à-vis de toutes les autres parties prenantes (stakeholders) : clients, fournisseurs, cité, ainsi que vis-à-vis de l’environnement et du territoire.
La prise de conscience de l’universalité du concept de développement durable conduit au début des années 2000 à l’étude d’une norme internationale pour la prise en compte du développement durable dans la stratégie et la gouvernance des organisations.
« La dimension morale de l ’économie permet de saisir comme des finalités inséparables, et non pas séparées ou alternatives, l’efficacité économique et la promotion d’un développement solidaire de l’humanité » (Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise § 332).

Article issu de la revue Dirigeants chrétiens N°83
Dirigeants chrétiens n°83 – Susciter la participationPrincipe de la pensée sociale chrétienne, la participation consiste à ce que chacun « apporte sa pierre » dans tous les domaines de la vie sociale, en vue du bien commun. C’est un devoir pour tout homme. En entreprise, quel regard les entrepreneurs et dirigeants portent-ils sur la participation ? Comment la suscitent-ils ? Quels enjeux sont à l’oeuvre dans cette démarche qui pourrait apparaître comme une dépossession de leur pouvoir et qu’ils vivent au contraire comme un atout humain et même économique.
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