Quelle implication dans la vie politique et démocratique en vue du bien commun ?
Publié le 03/05/2017Le bien commun peut se définir comme « l’ensemble des conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée » (Gaudium et Spes n°26 ). Cela signifie très concrètement que le fonctionnement des institutions et organisations concerne chacun de nous… Cela pose question, alors que les moyens de participation des citoyens au débat politique évoluent et que surgissent des problématiques nouvelles.
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Le bien commun peut se définir comme « l’ensemble des conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée » (Gaudium et Spes n°26 ).
Anciennement chef d’entreprise dans l’industrie pharmaceutique et Président des EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens), André Courtaigne est ingénieur de l’École Polytechnique et des Ponts et Chaussées. Il a publié deux essais sur le monde de l’entreprise : La trinité est parmi nous et Confirmer l’entreprise, l’échelle de Jacob (1988), aux Éditions Aubin. En 2002, il publie aux Éditions Soceval, La mère du printemps, un livre de souvenirs.
L’homme ne vit pas seul. Pour réaliser sa vie, il a besoin de communautés[1] qui lui apportent ce dont il a besoin. Ce sont sa famille, le quartier ou le village où il vit, l’entreprise où il travaille, les associations dans lequel il agit…. Ces communautés sont d’une grande diversité « De même, en effet, que la parfaite constitution du corps humain résulte de l’union et de l’assemblage des membres, qui n’ont ni les mêmes forces, ni les mêmes fonctions, (…) de même, au sein de la société humaine, se trouve une variété presque infinie de parties dissemblables ». Léon XIII, « Humanus genus ».