« Pouvoir, vouloir, savoir, trois mots qui mènent le monde », affirmait Victor Hugo. Aujourd’hui, le pouvoir est toujours au cœur de l’actualité, qu’elle soit économique politique, économique, sociale, religieuse. En entreprise, le pouvoir est conféré au dirigeant par les actionnaires réunis en assemblée générale et, lorsque les structures juridiques choisies l’instaurent, par le conseil d’administration.
Lorsque le choix existe bien, ces instances intègrent, avec diverses pondérations, des critères de légitimité, de compétences et de qualités personnelles.
En règle générale, la décision de conférer le pouvoir s’accompagne d’une volonté de le faire en s’assurant que le nouveau dirigeant dispose à priori d’une certaine autorité personnelle. Le pouvoir conféré n’entraîne pas naturellement l’autorité et détenir une autorité ne signifie pas nécessairement avoir le pouvoir.
Ce cahier essaye de réfléchir sur ces deux notions dont l’alliance semble au cœur de la fonction de dirigeant, sans perdre de vue que pour les dirigeants chrétiens, la domination liée au pouvoir peut à tout moment faire oublier que l’autorité première est celle de Dieu.