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« Soyez sans crainte, allez annoncer » (Mt 28, 10)

14 avril 2020 Eclairages spirituels
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Évangile de Jésus-Christ Matthieu (Mt 28, 8-15)

En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit :
« Je vous salue. »
Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit :
« Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant :
« Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.


Méditation

« Soyez sans crainte, allez annoncer » (Mt 28, 10)

Les femmes qui ont contemplé le tombeau vide ont un double sentiment qui semble contradictoire : elles sont « remplies à la fois de crainte et d’une grande joie »… Et elles courent… Leur course est interrompue par une rencontre avec le Christ lui-même qui se fait reconnaître par sa voix, une expression : « je vous salue » !
La rencontre et l’interpellation précèdent l’apaisement : « Soyez sans crainte ».
Nous-mêmes sommes mus par ce double sentiment : la crainte face à l’incertitude de la pandémie que nous affrontons sans en connaître l’issue, et la joie de Pâques que nous aimerions tant pouvoir partager au terme de ce carême, de ce Triduum pascal si singulier.
Comme ce n’est pas la première fois que nous célébrons la Semaine sainte, nous sommes habitués à vivre le temps du don et du service (Jeudi saint), le temps de la Passion (Vendredi saint), celui de l’attente (samedi saint) et le jour béni de la Résurrection (Pâques) qui donne sens à notre vie chrétienne.
Maintenant, nous continuons à partager l’incertitude du jour suivant…. Le Christ s’est bien relevé de la mort, mais par quel chemin va-t-il nous conduire ?
Les apôtres ont douté, pas seulement Thomas ou les disciples d’Emmaüs, mais pour tous le Christ a progressivement levé les doutes. Il leur a expliqué les Écritures, il leur a partagé sa paix dans la maison verrouillée, il les a rejoints au bord du Lac de Galilée, il a montré ses plaies toujours inscrites en sa chair.
Vivre le temps pascal ne revient pas à nier ce qui a précédé et ce qui demeure comme souffrance, maladie, épreuve, échec, crise, chute…
Non, vivre le temps pascal nous pousse à redécouvrir combien le Christ nous accompagne dans tous ces moments où nous doutons, où nous souffrons, où nous sommes meurtris.
Alors, je viens partager avec vous une forte conviction. Pâques est pour nous résurrection afin de nous départir peu à peu de nos craintes et partager la joie du Christ.

« Le Christ met sa lumière dans nos ténèbres : Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité ! »

 




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