Feuille de route de Xavier du Crest président de la région Rhône Alpes

De quoi avons-nous besoin, nous EDC,  pour répondre à l’appel de l’Evangile dans l’exercice de nos fonctions, pour cheminer personnellement dans notre foi, et enfin pour que nos entreprises croissent et se développent dans une vision de progrès humain?

Comprendre le monde qui nous entoure :
– nos équipes salariées, leurs familles et amis,
– nos clients,
– nos prestataires et fournisseurs
Construire une société de plus en plus accueillante de la diversité et des fragilités,
Être acteur de paix, car dans le chaos il n’y a pas de développement économique et Humain.

Pour ce faire, nous allons capitaliser, développer et dynamiser ce que font déjà de façon formidable des équipes, ici en Rhône-Alpes :

1er Axe de ces années qui viennent : Créer du lien. (Religion = créer le lien, relier) : Être un Dirigeant Dérangeant, en tant que témoin.

Les équipes sortent de « l’entre soi », vont à la rencontre de leur prochain, pour le connaître. Elles se nourrissent de la diversité, comme le  disait St Exupéry :
« Loin de m’effrayer, je me nourris de ta différence »

Le 2ème axe, c’est Agir : Habillons-nous des vêtements du service.
Servir et Diriger, Diriger et Servir.

Je propose d’être des acteurs (les actes des apôtres)

Tissons des liens « intégraux », dépassons ce que nous sommes quotidiennement dans nos organisations et nos entreprises.
Aller là où vivent, prient, se réjouissent ou souffrent certains de nos collaborateurs, salariés, leurs familles, leurs amis, leurs voisins, nos clients et fournisseurs et partenaires.

Agir entre nous auprès des plus fragiles :

Ecouter et accueillir la détresse de certains chefs d’entreprises, ici même au sein des EDC. Instituons-le comme une mission de chacun et de nous tous.

Et enfin, 3^ème axe : prier, prier ensemble, prier avec les autres :
Prier en équipe, c’est essentiel.

Animer, en équipe, des messes ou célébration comme le font régulièrement des équipes et prier avec d’autres religions : Protestants, Chrétiens orthodoxes et Maronites, Musulmans et juifs…

« (…) Parler de la dignité transcendante de l’homme signifie faire appel à sa nature, à sa capacité innée de distinguer le bien du mal, à cette « boussole » inscrite dans nos cœurs et que Dieu a imprimée dans l’univers créé ; cela signifie surtout de regarder l’homme non pas comme un absolu, mais comme un être relationnel. » déclare le Pape François.