Pour terminer cette semaine en ce samedi, le P. Benoît Lecointe, curé de Noyon (Oise) et Conseiller spirituel régional de Picardie, nous fait méditer à partir de l’évangile de Jean : Qui est Jésus ? Le Christ ? Un prophète ? Un homme ?
Chant
1. Il s’est abaissé en devenant obéissant,
Il s’est dépouillé de sa gloire,
C’est pourquoi Dieu l’a élevé
Et lui a donné
Le nom au-dessus de tout nom.
C’est pourquoi Dieu l’a élevé
Et lui a donné
Le nom au-dessus de tout nom.
R. Il est là, Jésus Sauveur,
Dieu de tendresse et de paix.
Il est là, il nous sauve,
Il est notre Maître et Seigneur.
Il est notre Maître et Seigneur !
2. Il est la lumière descendue dans notre nuit,
Il vient éclairer nos ténèbres,
C’est par Lui que nous connaissons,
La fidélité,
L’amour tendre de notre Dieu.
3. Il a revêtu le vêtement du serviteur,
Il donne sa vie en exemple :
« Je suis doux et humble de coeur,
Marchez dans mes pas
Et vous trouverez le repos ».
R2. Tu es là, Jésus Sauveur,
Dieu de tendresse et de paix.
Tu es là, tu nous sauves,
Tu es notre Maître et Seigneur ! (x2)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 7, 40-53)
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En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem.
Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient :
« C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! »
Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent :
« Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.
Méditation :
« La foule se divisa à cause de lui »
Ce jour-là au Temple de Jérusalem, debout, Jésus venait de s’écrier : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! ». Ses paroles provoquent des réactions diverses : certains reconnaissent en Lui un prophète, d’autres professent qu’Il est le Christ, et d’autres encore s’interrogent sur sa personne : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte »
La Passion de Jésus se profile et nous nous préparons à le suivre dans le moment décisif de la réalisation du projet de Dieu. Les pensées de Dieu ne sont pas celles des Hommes… C’est l’heure du choix et la Révélation ne supporte pas la neutralité. La condition essentielle pour rejoindre le projet de Dieu, c’est l’humilité et la confiance. L’épreuve de la foi est la plus grande épreuve. Elle provoque souvent le doute, parfois la révolte contre Dieu : « S’il existait, il ne pourrait pas permettre tout cela… », tandis qu’elle conduit les autres sur un chemin de foi plus vraie, dans une confiance au Christ renouvelée, peut-être obscure mais profonde.
En ce temps que nous traversons, et où nous prenons peur devant l’inconnu, je prie le Seigneur Dieu de ranimer la confiance de son Eglise et la foi de nos familles, de souffler sur elles et de les réveiller ; de nous rappeler simplement qu’Il est un Dieu qui tient parole et qui ne trompe pas. Je lui confie mes peurs pour ma famille, pour moi, pour mon entreprise. Je lui demande quel engagement ma foi me fait assumer ?
Prière
Seigneur, tu connais tout de moi
mes doutes et mes élans, mes peurs et ma confiance en Toi
Toi qui as tout connu de la souffrance et qui n’as pas blasphémé contre Dieu,
Toi qui as tout connu de la mort et n’as pas douté de la fidélité de ton Père,
Ta confiance me sauve de la défiance.
Je me fie à Toi.
Je ne comprends rien, mais je crois en Toi.