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Participation dans l’entreprise : témoignage de l'équipe d'Aix-en-Provence

01 mai 2017 Paroles de dirigeants
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L’équipe EDC Aix-en-Provence témoigne sur le thème de la participation. Un principe qui résonne de manière différente chez chacun des membres de cette équipe aux situations professionnelles variées (indépendants, dirigeants de petite entreprise ou dans un grand groupe…)

La participation dans mon entreprise

Qu’est-ce que la participation pour moi, dirigeant ? Pour beaucoup d’entre nous, c’est la participation salariale : faire bénéficier les collaborateurs des fruits de l’entreprise à laquelle ils contribuent. Mais cette participation salariale n’est qu’un aspect de la participation. Pour l’un de nous, c’est aussi « améliorer les conditions et les méthodes de travail. » Un membre de l’équipe cite comme exemple de participation la mise en place de systèmes « de versement de primes autofinancées par la réduction des dysfonctionnements, d’exploitation positive des erreurs commises pour améliorer l’organisation ».

Que nous dit la pensée sociale chrétienne?

« La conséquence caractéristique de la subsidiarité est la participation, qui s’exprime, essentiellement, en une série d’activités à travers lesquelles le citoyen, comme individu ou en association avec d’autres, directement ou au moyen de ses représentants, contribue à la vie culturelle, économique, sociale et politique de la communauté civile à laquelle il appartient» (Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise). Favoriser la participation en entreprise, c’est en effet pratiquer la subsidiarité.

La participation : une préoccupation managériale ?

« La participation, c’est faire confiance et laisser prendre plus de décisions aux collaborateurs», explique un membre de l’équipe. Et moi, que fais-je pour favoriser la participation dans mon entreprise ? « Ce n’est pas vraiment une préoccupation managériale», reconnaît l’un d’entre nous, même si en réfléchissant, il se rend compte en fait que « c’est un souci sous-jacent » et que c’est une préoccupation qui pourrait être bien davantage portée dans son management.

Un membre de l’équipe ajoute que cela passe par la mise en place de « dispositifs réguliers de communication, coordination et concertation». « Bien entendu », renchérit un autre membre qui ajoute « plus on avance en âge, plus on fait confiance et plus on laisse prendre des décisions ». Comme l’enseigne la pensée sociale chrétienne, c’est un devoir que chacun doit exercer consciemment en vue du bien commun.

Favoriser la responsabilité pour faire grandir les personnes

La participation en entreprise, cela passe aussi par « des formations pour les collaborateurs » et une « réforme de la gouvernance de l’entreprise » pour faire grandir les personnes et accompagner leur désir d’évolution. Un exemple ? Associer ses collaborateurs par une « déclinaison de la stratégie jusqu’au niveau de l’équipe par des plans d’actions semestriels et de façon conjointe, jusqu’au niveau du collaborateur par des objectifs de progrès composés d’indicateurs collectifs (de l’entreprise), semi-collectifs (de l’équipe) et individuels ».

Faire confiance pour se recentrer sur des missions essentielles

Accepter d’entrer dans une démarche de subsidiarité, faire confiance, nous permet de libérer du temps pour nous recentrer sur des missions essentielles. La « délégation concertée, établie par un dialogue entre manager et collaborateur » va dans ce sens. Susciter et favoriser la participation des collaborateurs, cela ne signifie pas abandonner son rôle de dirigeant, au contraire : « oui, il faut contrôler, manager, expliquer », « bien entendu, il y a des tensions ». Mais le dirigeant est là pour donner une vision, il est garant de la bonne marche de l’entreprise. Pour y parvenir, il lui faut toujours « se remettre en question ».




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