Cette échelle est utilisée pour évaluer le niveau de participation des citoyens à la vie publique. Elle est ici adaptée au monde de l’entreprise et peut inspirer un manager qui souhaite développer la subsidiarité au sein de ses équipes.
Pouvoir effectif
- Contrôle autonome : une équipe ou une direction gère de manière autonome son activité.
- Délégation : le pouvoir central délègue à une entité la responsabilité et les pouvoirs correspondants pour réaliser le projet.
- Partenariat : la prise de décision se fait au travers d’une négociation entre la direction et les collaborateurs
Coopération
- Conciliation : quelques collaborateurs sont admis dans les organes de décision et peuvent avoir une influence sur la réalisation des projets.
- Consultation : des enquêtes ou des groupes de travail permettent aux collaborateurs d’exprimer leur opinion sur les changements prévus.
- Information : les collaborateurs reçoivent une vraie information sur les projets en cours, mais ne peuvent donner leur avis.
Non-participation
- Décoration : les collaborateurs sont invités à traiter un certain nombre de problèmes annexes. Les vrais enjeux ne sont pas abordés.
- Manipulation : Les processus mis en place leur donnent l’illusion qu’ils sont impliqués dans le processus. Mais en fait, les informations sont biaisées pour les inciter à agir.
Source : Cahier des EDC Le principe de participation