Le billet du conseiller spirituel national : Disciples ardents pour les nations
Publié le 04/06/2019Disciples ardents pour les nations
Jésus provenait de Nazareth et était dénommé ainsi jusque sur la Croix. Ses apôtres étaient issus de cette même terre, d’un même peuple. Sa parole aurait pu se limiter à un groupe capable de comprendre sa langue, son message et sa tradition religieuse si prégnante.
Mais la Résurrection du Christ a chamboulé cet ordre et détruit toute tentation d’étroitesse. La mission reçue était d’une grande limpidité et exigence : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création »*. En vingt siècles, le christianisme s’est répandu grâce au zèle apostolique de nombreux missionnaires qu’il nous revient d’être à présent.
« Je t’ai établi lumière
des nations, pour que
tu apportes le salut aux
extrémités de la terre. »
(Ac 13, 47 ; Is 49, 6)
Pour continuer cette mission, deux convictions sont importantes : pour nous chrétiens il n’y a plus d’étrangers et l’horizon spirituel n’a pas de frontières. Si nous avons une nationalité, une culture, une histoire dont nous sommes justement fiers, notre identité ne saurait établir une barrière sinon un point de référence. Le Galiléen est devenu le Seigneur de tous. Par ailleurs, cette ouverture à l’universel est la conséquence de notre foi. Comme chrétiens nous professons le Christ ressuscité à tous.
Comme membres de « l’Église une, sainte, catholique et apostolique » (Symbole de Nicée-Constantinople), nous voulons répondre à l’appel reçu du Seigneur : « Je t’ai établi lumière des nations, pour que tu apportes le salut aux extrémités de la terre » (Ac 13, 47, cf. Is 49, 6).
Dans notre expérience internationale, dans nos rencontres avec des « étrangers », n’oublions jamais de nous situer dans la mouvance des disciples rayonnant de la joie pascale et lumineux pour tous les hommes afin de témoigner de notre foi au Christ ressuscité. Brûlons de cette flamme intérieure avec la grâce de l’Esprit.
P. Vincent Cabanac, Assomptionniste, Conseiller spirituel national
* Marc 16, 15 ; Matthieu 28, 19-20 ; Luc 24, 46-49 et Jean 20, 21-23.
En regardant l’effigie sur la pièce, Jésus déclarait en parlant de l’impôt, mais pas seulement… : « rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » ((Matthieu 22, 21 ; Marc 12, 17; Luc 20, 25). L’image de la monnaie d’or peut être significative du bon leader. Il a été formé par ses études, façonné par son expérience professionnelle, ciselé et poli par ses succès, cabossé par ses épreuves et ses échecs. Il pourrait se satisfaire de son apparence. Cependant sa vraie valeur n’apparaît pas dans l’éclat de sa réussite, dans son charisme personnel. Elle se situe dans la richesse de son cœur, à l’égal du nombre de carats de la pièce.
En regardant l’effigie sur la pièce, Jésus déclarait en parlant de l’impôt, mais pas seulement… : « rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » ((Matthieu 22, 21 ; Marc 12, 17; Luc 20, 25). L’image de la monnaie d’or peut être significative du bon leader. Il a été formé par ses études, façonné par son expérience professionnelle, ciselé et poli par ses succès, cabossé par ses épreuves et ses échecs. Il pourrait se satisfaire de son apparence. Cependant sa vraie valeur n’apparaît pas dans l’éclat de sa réussite, dans son charisme personnel. Elle se situe dans la richesse de son cœur, à l’égal du nombre de carats de la pièce.
Pour percevoir la clarté des étoiles divines, il faut s’éloigner de la pollution lumineuse qui nous empêche de distinguer les signes de la présence de Dieu dans notre vie, dans notre prochain, dans notre travail. Le Seigneur nous éblouit sans jamais nous faire perdre la vue. Au contraire, il en accroit l’acuité. En ouvrant grand les yeux et notre cœur, nous voilà illuminés par la foi, pas aveuglés !