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L’omniprésence et la puissance actuelle des nouvelles technologies provoquent espoir et inquiétude. Par exemple, les robots et les hommes sont en tension dans les entreprises. Ces tensions ne sont pas toujours reconnues et traitées comme telles. Pourtant elles existent bien.
De nombreuses études montrent que les relations de couples et les conflits travail/vie personnelle sont d’importantes causes de détresse personnelle et professionnelle, du manque de concentration, de la baisse de productivité et des coûts liés à l’absentéisme et aux problèmes de santé. A l’inverse les problèmes professionnels ou les difficultés relationnelles au travail peuvent avoir une influence sur la vie familiale…
Dans l’encyclique Laudato Si’, le Pape François fait plusieurs propositions en vue non seulement de favoriser l’environnement mais aussi d’éradiquer la pauvreté. Ci-dessous, quelques extraits choisis.
Au-delà des collaborateurs et des clients, l’entreprise contribue au bien de nombreux acteurs, les « parties prenantes ». La poursuite du bien commun peut conduire à réfléchir sur les relations que l’entreprise vit avec chacun d’elles. Les EDC proposent ici une série de questions pour accompagner cette réflexion.
Réfléchir sur la vision de leur entreprise est pour ses dirigeants et ses collaborateurs l’opportunité de s’interroger ensemble sur le bien qu’ils ont en commun. Si l’enjeu est de créer de la valeur, la question porte sur la nature de cette valeur tant pour l’interne que pour l’externe.
La finalité d’un dirigeant, c’est de faire avancer son entreprise et tout le monde avec. L’entreprise c’est une communauté humaine. Comment orienter son entreprise pour le bien commun ? Le fonctionnement de l’entreprise doit être respectueux de la communauté humaine qu’elle constitue pour se développer. Sa contribution au bien commun est d’assurer son propre développement, c’est-à-dire l’emploi, soit direct, soit indirect.
Du fait de sa nature sociale mettant en relation des hommes et des femmes, il est naturel que chaque entreprise soit appelée à contribuer au bien commun, et ce à deux niveaux. Le premier est celui de la société dans laquelle l’entreprise s’insère. Le second est celui de chaque entreprise.
La délégation est un acte de management par lequel l’autorité de chaque niveau hiérarchique répartit certains de ses pouvoirs et de ses responsabilités. La subsidiarité demande à l’autorité de reconnaître, protéger et développer les pouvoirs et les responsabilités qui appartiennent aux entités inférieures.
Le principe de subsidiarité suppose une considération pleine et entière du bien de l’autre et vise ainsi à son développement intégral. C’est pourquoi ce principe doit guider le management du dirigeant chrétien.
L’homme ne vit pas seul. Il doit se reconnaître dépendant de Dieu, d’abord, qui lui a donné « la vie, la croissance et l’être », des autres ensuite, car il est créé en relation avec les autres hommes, sa mère en premier lieu pour le petit d’homme, si démuni à la naissance, son père et sa famille qui le protègent et l’éduquent, puis la société qui l’entoure, et au-delà avec toute l’humanité.