Témoignage d’un scout sur la subsidiarité vécue dans la confiance accordée à chacun.

La subsidiarité est un principe d’organisation fondé sur une certaine vision de l’homme. Celui-ci est considéré comme une personne, ayant donc une liberté propre et une conscience morale individuelle qui est l’ultime instance morale.

« Une société qui n’est pas solidaire est une société qui, à terme, ne peut être compétitive. Il faut une société où les gens peuvent s’épanouir et déployer tout leur potentiel. »

Tel un leitmotiv, ces mots accompagnent les dernières images du lm Home (2009) de Yann Arthus-Bertrand. celui-ci raconte l’histoire de notre terre – une source d’émerveillement –, décrit les menaces qui pèsent sur elle aujourd’hui, […]

Philippe Royer, membre de l’équipe EDC Laval Saint-Pierre, est directeur de Clasel, entreprise spécialisée dans le contrôle laitier en Mayenne, et a repris cette année l’ancienne librairie Chapitre, devenue Corneille, dans le centre-ville de Laval. « Proposer du beau et du bien pour faire grandir nos clients en humanité, sans les abaisser. On a mieux à proposer aux personnes que de s’entasser sur les parkings de supermarchés ou de consommer de la téléréalité. »

Le financement de l’entreprise est aussi une affaire morale. La manière dont une entreprise se finance n’est pas une pure question de technique, qui échapperait à la réflexion morale et a fortiori chrétienne.

Les entreprises à forte visibilité, à taille appréciable et bonne performance, même si elles ne sont pas cotées, voient leur accès au financement bancaire s’améliorer et profitent ainsi de la baisse des taux, lorsque les PME plus petites, plus jeunes et plus fragiles ont vu leurs conditions de financement se détériorer.

Avoir le courage d’identifier l’appel, le service à rendre, qui nous pousse à agir au plus profond de notre être, à sortir de nous-mêmes et avoir l’audace de faire ce que nous estimons être la chose la plus importante.