Explosion au Liban : message du p. Vincent Cabanac pour nos frères et sœurs libanais
Publié le 19/08/2020Au lendemain du drame terrible qui a affecté le Liban et sa capitale Beyrouth, les EDC, à travers la voix de leur conseiller spirituel, le père Vincent Cabanac, s’unissent à la douleur de nos amis libanais et les assurent de notre soutien dans la prière et de notre engagement auprès des EDC Liban.
Dans un message adressé au Bureau National et aux responsables des EDC au Liban le 7 août dernier, le père Cabanac redit à nos amis libanais l’espérance qui est la nôtre et l’amitié qui nous unit.
« Chers amis et chers tous,
Le drame est immense
L’explosion a généré des conséquences catastrophiques.
Et en un an, depuis notre voyage-pèlerinage [NDLR : le bureau national s’était rendu au Liban en octobre 2019, voir le billet du père Cabanac ici], une succession d’événements tragiques s’est déroulée : incendies, crise politique, crise sociale, crise économique et crise sanitaire.
A voir tout cela, il serait justifié de désespérer.
Pourtant dans la prière adressée comme dans le témoignage donné par tant de Libanais, il y a un CRI, un appel à la vie, mais pas à n’importe quel prix.
De là où nous sommes, faisant aussi face à des difficultés, il revient à chacun de nous de ne pas oublier notre prochain.
Comme l’a rappelé Philippe Royer ces derniers jours, ce prochain, tout proche, ce sont nos frères et sœurs du Liban.
On peut paraître impuissants, seuls, incapables de suppléer un état défaillant, voire corrompu, une économie dévastée, un peuple en voie de désespérance.
Mais l’histoire du Liban et de ses habitants est une immense leçon d’espérance.
Dans quelques jours je serai à Lourdes pour le Pèlerinage National [NDLR : du 12 au 17 août], où Philippe Royer interviendra le dimanche 16 août.
Nous prierons ensemble à toutes ces intentions, particulièrement le samedi 15 août en prononçant la prière pour la France et le monde, en présence du cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Pape.
A la Grotte de Lourdes, j’ai appris une chose essentielle : la dureté de la roche a été polie par le passage de tant de mains, expression de foi et de tendresse.
J’en ai acquis une conviction. Nous rendrons notre monde plus doux et fraternel par maints témoignages d’amour, de tendresse et de solidarité.
Soyez assurés de mon amitié, de ma prière et des intentions que je porterai avec vous devant le Seigneur.
Avec toute mon amitié à vous tous nos frères et soeurs du Liban.«
p.Vincent Cabanac, aa
Contrairement à d’autres pays, cinq mois avant l’arrivée du virus, le Liban était entré dans une situation de crise politique et sociale. Celle-ci a conduit à la démission du gouvernement, puis à la formation d’un nouveau gouvernement qui peinait dès le départ à obtenir la confiance de son peuple.
Le Liban est plus qu’un pays, c’est une message. C’est ce qu’a dit Philippe Royer à Ouest France quelques semaines après son retour du Liban.
A toutes les références qui précèdent, que puis-je ajouter si ce n’est une simple image ? Elle sera imparfaite mais peut-être évocatrice. De retour du pèlerinage au Liban, avec les membres du bureau national, un exemple s’impose à mon esprit pour évoquer le bien commun et comprendre comment le « cultiver ».