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Patrons, l’addition ! Des membres EDC interrogés dans l'hebdo Marianne

24 avril 2020 Les EDC dans les médias
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L’hebdomadaire Marianne nous interpelle cette semaine sur une question qui a bien sûr traversé les esprits des dirigeants, submergés par la crise. Trésorerie au plus bas, deux mois de chiffres d’affaires perdus, chômage partiel pour leurs employés, les entrepreneurs et dirigeants français sont inquiets. Et voient l’avenir en noir.

Parmi les interviewés, trois de nos membres ont réagi, dont Philippe Royer, président des EDC et Laurent Bataille, ancien président des EDC. 

Philippe Royer, président des EDC, dirigeant de Seenovia :  » Comment sortir de cette crise? Nous testons des pratiques qui respectent mieux le vivant : nous nous déplaçons moins, brûlons moins d’énergies fossiles. Et nous
sommes nombreux à penser qu’il faut changer de type d’économie. D’aucuns souhaitent le faire à l’occasion d’un chaos. Je pense, pour ma part, que, dans un champ de ruines, les précaires seraient les premiers à trinquer. Nous devons pourtant en finir avec une mondialisation qui tisse des dépendances sans solidarités puis laisse les pays se débrouiller seuls en cas de crise. Et enrayer la récession qui menace en déployant un plan Marshall qui préfigure le type d’économie que nous souhaitons pour demain. »

Retrouvez l’interview de Benoît Aguelon, membre des EDC en Ile-de-France, en intégralité à ce jour sur Marianne.net

Benoît Aguelon, « Il ne reste que deux mois de trésorerie pour couvrir mes échéances TVA et me payer 1500 €. Je vais demander un prêt à ma banque. » Pour anticiper l’automne. Benoit Aguelon, toutefois, phosphore : « J’ai appelé 120 clients en leur demandant comment je pouvais les aider. Je vais leur proposer d’échelonner leurs paiements, j’envisage même de pratiquer la location longue durée. »

Laurent Bataille, ancien président des EDC, dirigeant de Poclain : « J’entends ceux qui appellent les groupes internationalisés à revoir leurs chaînes de valeur. Je leur réponds : depuis l’an 2000, je vends des moteurs à des prix inférieurs à mes prix de revient en France. Si je ne disposais pas d’usines en République tchèque, en Slovénie, en Inde, je ne serais pas compétitif! Pour favoriser les relocalisations, le gouvernement doit notamment supprimer les impôts de production. Il nous faut aussi une coopération européenne forte, pensée par des visionnaires, et plus seulement par des gestionnaires. Car sans Europe unie, la F rance sera à la peine face aux Etats-Unis et à la Chine. »

 




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